Des propositions pour Mme BULTEAU
Les patrons frappent, insultent, licencient. Les banques étranglent. L’Etat renonce. Il faut faire autre chose. C’est urgent !
Madame Bulteau : Voici des propositions sérieuses, immédiatement applicables
Interdiction des licenciements boursiers.
Obligation de reprise d’une entreprise viable.
Nous voulons un loi qui interdise à un patron de baisser le nombre de ses salariés pour augmenter le nombre de ses dividendes.
Nous voulons une loi qui oblige un chef d’entreprise à céder son entreprise à un repreneur si celui-ci propose un projet économique viable.
Porter le SMIC à 1700 € : C’est une mesure d’urgence. Il faut aussi revaloriser les retraites, pensions et minima sociaux.
Créer un Pôle financier public et mettre en œuvre de nouveaux crédits d’intervention pour l’emploi et la formation.
Aujourd’hui, les petites entreprises sont aux mains de groupes bancaires qui les font plier sous le poids d’intérêts financiers exorbitants, quand les multinationales bénéficient de tout un régime de faveurs. Nous voulons un pôle financier public qui pratique une politique sélective de crédit, favorisant systématiquement les entreprises, et notamment les TPE-PME, qui créent de la richesse, de l’emploi et développent la formation de leurs salariés. Au contraire, les entreprises privilégiant les, profits individuels doivent être pénalisées et ainsi forcées à contribuer à l’effort commun.
La 6ème république
Il faut instaurer une nouvelle conception de la République et de l'égalité. Depuis des années, la République est malade. Elle souffre des politiques libérales mises en oeuvre, des divisions, des discriminations, des droits bafoués -dans la cité et l'entreprise- des promesses non tenues… La République n'a que faire d'une nouvelle fuite en avant dans le présidentialisme. Elle a besoin au contraire de liberté, d'égalité, de fraternité, d'un souffle nouveau, démocratique et citoyen.
Pour la santé aussi, l'austérité est mortifère !
Franchises médicales, dépassements d'honoraires..., les restes à charge se sont accumulés au cours des années tandis que nos revenus n'augmentent pas. Le renoncement aux soins progresse, particulièrement en dentaire et en optique.
C'est humainement inacceptable.
Il faut interdire les dépassements d'honoraires et assurer le remboursement à 100% par la sécurité sociale. Il faut agir contre les déserts médicaux, reconstruire une offre de service public hospitalier de proximité, arrêter les restructurations, les fermetures de services, de maternités, mettant en danger les populations. Un moratoire sur la loi Bachelot est urgent, en attendant une grande loi de santé publique, tout comme la prise en compte des difficultés des hôpitaux. (Les Sables d’Olonne, Challans…)
L’école mérite mieux.
Il faut une transformation profonde de l’école qui prend pour modèle l’enfant qui n’a que l’école pour apprendre, une école de la démocratisation de l’accès aux savoirs, aux connaissances, à la culture, aux diplômes et qualifications, une école ambitieuse et émancipatrice.
Madame la députée, pour sortir de la crise, il faut combattre les logiques financières et s’opposer aux politiques d’austérité qui en découlent.