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Elections municipales de mars 2014 : Les communistes de Vendée en seront.

Écrit par Administrateur le . Publié dans Elections

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C’est tout le sens des décisions prises à l’occasion de la réunion du Conseil départemental qui s’est tenue le mardi 28 mai 2013. Les élections municipales auront lieu en mars 2014. Les communistes de Vendée ont décidé d’y participer activement. 

L’heure n’est pas au « tripatouillage » des listes et de leurs « têtes ». Ce qui compte c’est de mobiliser les citoyennes et citoyens pour qu’ils fassent de ces élections un moment fort de rejet des politiques d’austérité et de casse des services publics.

Les priorités sont à la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat. Partout il faut inventer et construire avec les populations des pratiques nouvelles de gestion des communes et des intercommunalités. Les pouvoirs sont aujourd’hui trop confisqués par des « baronnies locales ».

Ces élections municipales concernent 282 communes en Vendée dont près de 170 où le scrutin aura lieu à la proportionnelle aménagée. Ainsi en a décidé la majorité gouvernementale. Une nouvelle « carte électorale » peut se dégager de ce scrutin, qui n’est d’ailleurs pas sans risque.

Pourquoi les communistes prennent-ils au sérieux cette nouvelle échéance électorale ?

Un enjeu national : Les élections municipalesseront les premières dans le calendrier du nouveau cycle électoral qui va s’étendre jusqu’en 2017. Il y aura les élections européennes en juin 2014, puis les élections sénatoriales en septembre de la même année, suivie en 2015 des élections régionales et des élections départementales. Ensuite viendra le temps de l’élection présidentielle en 2017 suivie des élections législatives.

Les municipales sont le scrutin qui mobilise le plus d'électeurs-trices, après l’élection présidentielle. Nous le savons, l’abstention, en inquiétante progression, est un défi majeur, auquel les communistes, engagés dans le Front de gauche veulent s’atteler dès maintenant. Ces élections donneront un signal politique d'importance. Elles seront marquées par un véritable affrontement entre les valeurs de partage, de solidarité, d'égalité et d’intérêt général et celles de l’égoïsme, du repli identitaire, du sécuritaire, de l'exclusion et du chacun pour soi. Elles seront marquées par un véritable affrontement sur l'enjeu des services publics, de la fiscalité.

La question primordiale est de savoir ce qui peut sortir de bon et d'utile de ces élections pour les populations, bien avant celle de la composition des listes et des alliances.

Avec le Front de gauche, nous nous donnons l'objectif de changer les rapports de forces actuels.

Empêcher la droite d'obtenir un succès électoral. Face à ses appétits de revanche et aux ambitions du Front national, nous travaillons partout à la victoire de majorité de gauche ambitieuses dans la confrontation qui traverse actuellement la gauche dans tout le pays.

Favoriser les pratiques démocratiques dans les communes et les majorités de gauche élues, en associant les populations, en rassemblant pour des politiques publiques ambitieuses, donc contre l'austérité. Nous initierons des dynamiques citoyennes pour construire les projets municipaux et élaborer les listes. Quelle que soit la configuration de listes adoptée compte tenu de la situation locale, notre boussole doit rester la même : unirlepluslargementpossibleàgauche,fairereculerleslogiquesd'austérité.

Renforcer le large réseau d'élus communistes et du Front de gauche qui est déjà le troisième du pays. Ces élus comptent et pèsent partout, en situation de diriger la municipalité, adjoints ou élus dans des majorités, mais aussi dans l'opposition. Le changement du mode de scrutin dans les communes de 1 000 à 3 500 habitants offre une opportunité nouvelle de gagner des élus.

Des enjeux départementaux :

Dans les vingt années à venir la Vendée comptera près de 800 000 habitants, ce qui en fera un important département. (Sans doute le 2ème dans la Région). Il faut anticiper cet essor démographique. Le débat et les décisions à prendre s’inscriront dans un choix de société. Le débat sur la transition écologique sera au cœur des enjeux. Le PCF et le Front de gauche ne peuvent pas être absents des lieux de décision. D’autant que cet essor démographique intervient dans un moment de grave crise financière des collectivités locales. Les communes vont avoir fort à faire.

Du fait de l’arrivée de nouveaux actifs, souvent en provenance d’autres régions sacrifiées par la crise, et de l’arrivée de nombreux retraités, le département et les 282 communes de Vendée vont être confrontées à de la demande sociale. Les populations auront besoin de trouver des appuis dans les Conseils municipaux.

Malgré les déclarations de bonne intention du Conseil Général sur « une nouvelle politique d’urbanisation », la spécificité culturelle de la Vendée va continuer à s’affirmer. Le département va continuer de grandir dans les zones rurales et rurbaines. Le rapport démographique entre la ville chef lieu et le tissu des autres communes devrait peut bouger : 10% de la population pour la Roche sur Yon et 85 à 88% de la population dans les villes de plus de 1000 habitants. C’est dire si le deuxième « cercle » des communes va être décisif. Nous ne pouvons pas être absents. Notre programme "l’humain d’abord" va être très utile pour les politiques municipales, pour la planification écologique.

L’économie Vendéenne est elle-même assez « atypique ». 84% des emplois sont dans les PME. Ces entreprises sont très liées au réseau des élus locaux.  Elles vivent des subventions et des différentes aides départementales et communales. Pour le PCF il faut décider de critères de « conditionnalité » avant d’octroyer ces aides et avantages, c’est à des critères d’emploi, de formation, voire de salaire.                                                                                                             

La Vendée est entrée, comme jamais elle ne l’a été, dans une grave crise, politique, économique, sociale, culturelle, démocratique. Le FN, longtemps écarté du champ politique vendéen du fait du poids du Villièrisme, peut faire une entrée sur la scène politique locale. Il peut viser la conquête de mairies et l’élection de nombreux élus. On ne peut pas le laisser faire. Par ailleurs les quelques villes de gauche qui sont dirigées actuellement par des maires socialistes sont « fragilisées ». (La Roche sur Yon ; Fontenay le Comte ; Saint Hilaire de Riez, pour ne prendre que les communes de plus de 9000 habitants). Les défis sont à relever. Le Front de gauche, avec un PCF plus fort, doit s’imposer comme une force capable de relever ces défis.

La Vendée compte 282 communes, dont 170 de plus de 1000 habitants. Dans ces 170 communes, le vote aura donc lieu à la proportionnelle.

La « feuille de route » des communistes en Vendée

Après avoir fait le point, commune par commune : analyse de la situation locale. Quel est l’état des forces de gauche, qu’elles soient associatives, syndicales, citoyennes ou politiques ? Les communistes contribueront à mettre en place, partout là où ça n’existe pas encore, des « espaces de dialogue, de construction de projets pour la commune ».Ces espaces ne seront pas seulement « limités » au Front de gauche. Il s’agit de construire de larges rassemblements à gauche. Personne ne doit être écarté « à priori ». Les préoccupations qui se dégagent en Vendée, c’est le coût des impôts, l’emploi et le développement économique, la circulation et les transports, le traitement des déchets, l’école, les personnes âgées

Sur toutes ces questions, les communistes souhaitent engager le débat public.L’Exécutif départemental apportera sa contribution. Les Nouvelles de la Vendée publieront régulièrement des arguments pour le débat et l’action. Ainsi sont prévus des dossiers sur l’économie, sur les centres de santé, sur les questions agricoles (La Vendée de forte tradition rurale est parmi les départements de France qui sacrifient le plus de milliers de terres agricoles pour satisfaire aux exigences des constructeurs immobiliers et aux grands travaux).

Entre le 10 et le 20 juin, seront organisés des Assemblées des communistes par ville ou commune. Les communistes décideront du ou de la camarade qui sera leur « chef de file » ou leur « référent-e ».

De maintenant à la mi-novembre, la seule chose qui compte c’est de mobiliser les citoyennes et citoyens pour combattre l’austérité et pour travailler ensemble sur des projets municipaux, des projets combattant l’austérité et pour répondre aux droits fondamentaux avec des services publics de proximité et de qualité. Bien entendu les communistes sont invités à s’engager dans cette mobilisation.

Vers la mi-novembre, un vote sera organisé dans toutes les communes pour décider des listes sur lesquelles les communistes et leurs amis figureront.

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