Imprimer

Les digues cèdent, pas de fatalité ! Le Préfet doit prendre des décisions à la hauteur

Écrit par Bernard Violain le . Publié dans Aménagement du territoire

Share

Les fortes précipitations de ces dernières semaines conjuguées avec des coefficients de marée assez forts, mais pas exceptionnels, ont eu raison des digues et de certains aménagements côtiers. Les dégâts sont suffisamment importants pour faire « bouger » le Préfet et ses services départementaux.

Certes, nous sommes loin de la tragédie de Xynthia avec ces nombreuses,  trop nombreuses victimes. Cependant à un moment où d’aucuns applaudissent à la « révolution démographique » en Vendée, il est temps de s’interroger sur ce qu’il convient d’entreprendre comme travaux urgents et d’anticiper sur l’avenir.

Les travaux urgents c’est d’abord d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens. De ce point de vue, la solidarité nationale doit jouer. Tous les services publics doivent être mobilisés.

Anticiper l’avenir, c’est décider une bonne fois pour toute de tourner la page de l’aménagement tout productif du littoral. Dans les années 70, Merlin vantait ses « Marinas les pieds dans l’eau ». C’est vraiment ce qui se passe aujourd’hui ! Les élus de l’époque, soutenus par les plus hautes autorités de l’Etat, cédaient au plus offrant le patrimoine côtier. La mer, la côte, ont été agressées. C’est comme si aujourd’hui elles prenaient leur revanche.

Les élus vont-ils tirer les enseignements de cette politique d’aménagement absurde ? Pas sûr quand on voit par exemple que la municipalité de Saint Hilaire de Riez prévoit la construction en limite de la plage de Sion d’un centre de thalassothérapie.

Il  devient urgent d’avoir une réflexion globale sur le tourisme en bande côtière, et sur ce que cela suppose comme investissements à faire et à ne pas faire. Nous considérons qu’il revient au Préfet de prendre la responsabilité d’engager et de développer cette réflexion.

Share

Commentaires  

 
# RÉTAUD 12-03-2014 00:02
en cinquante ans,une bonne partie de le cote est devenue affreuse, la sablièr a diparue, le bois en bordure de mer est parti, le beau bois, qui s'appelais le bois jolie est devenu introuvable
Répondre | Répondre en citant | Citer | Signaler à l’administrateur