Education prioritaire : C’est toute la Vendée qui est concernée !
Déclaration du Parti Communiste Français en Vendée, le 8 Décembre 2014
Il faut être précis : La révision de la carte nationale de l'Éducation prioritaire engagée par le gouvernement est une « rationalisation » qui ne dit pas son nom, pour répondre à des situations nouvelles avec un budget insuffisant. C’est la mise en œuvre de la politique d’austérité dans l'Education nationale qui continue !
L’échec de l’intervention de la députée socialiste, Sylviane Bulteau près de la ministre de l’Education nationale sonne comme un aveu d’impuissance. Un de plus dirons-nous. Mais comment pourrait-il en aller autrement ? On ne peut pas sur les bancs de l’Assemblée nationale voter toutes les lois d’austérité et sur le terrain, ici et maintenant à la Roche sur Yon, dire aux parents d’élèves et aux enseignants « Je vais trouver une solution ».
C’est Sylviane Bulteau qui écrit sur son blog : « La qualité de l’enseignement et l’intérêt des élèves doivent toujours prévaloir ». C’est se moquer du monde ! Par ailleurs Sylviane Bulteau est en charge au sein du Parti Socialiste du pôle « Justice sociale ». C’est du « grand écart ».
La Vendée se distingue, comme vient de le montrer la dernière enquête du rectorat d’académie par un pourcentage de sorties scolaires sans diplôme ni qualification qui est le plus important de toute l’académie et qui se situe parmi les tout premiers de France.
Nous partageons les demandes formulées conjointement par les enseignants, les parents d’élèves et les personnels attachés à chaque école : Il faut disent-ils : « Une prise en compte des réalités objectives des situations, au plus proche du terrain, au niveau de chaque école ».
Une autre étude elle aussi très officielle fait état que 80% des jeunes vendéennes et vendéens n’ont que l’école pour apprendre. Les parents, avec des revenus relativement bas n’ont pas les moyens de payer à leurs enfants des cours privés. Dans les quartiers de la Roche sur Yon, ce pourcentage est supérieur à 90%. Il est grand temps que la députée de la circonscription prenne d’autres résolutions.
Elle doit obtenir, en fonction précisément de la situation vendéenne un plan spécifique de développement du système éducatif. Cette proposition, les communistes l’avaient formulée dès la dernière rentrée scolaire constatant que le compte n’y était pas pour satisfaire aux enjeux de l’école en Vendée. A la limite, il faudrait même considérer que la quasi-totalité des écoles du département soient classées en « Education prioritaire ».
Il y a eu, et il y a encore beaucoup d’investissements de la part des équipes pédagogiques et éducatives. Les décisions du gouvernement, en cela soutenues par les deux députés socialistes, sont aberrantes.
Ce qui coûte cher, ce n’est pas l’école. C’est la finance. Aujourd’hui, lundi 8 janvier, le Medef, ne cache plus sa joie après les propos du Premier Ministre sur France 2, dimanche soir 7 décembre. « Manuel Valls va dans la bonne direction déclare l’organisation patronale.
Pour nous, il est inacceptable que la population et les enfants en particulier en paient le prix. Nous le savons, une éducation nationale de qualité est la seule chance qu'ont certains enfants pour accéder à une vie qu'ils choisiront. L’école est un investissement sur l’humain, utile à la société toute entière.
Les communistes participeront à tous les rassemblementsde toutes les forces qui ne veulent pas de l'austérité dans l’éducation nationale, ceci afin de peser pour que s'imposent d'autres choix mettant l'humain au centre des décisions.