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« Il n’est qu’une race, l’humanité », écrivait Jean Jaurès.

Écrit par Administrateur le . Publié dans Lutte contre le F.N

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Les objectifs du Front National consistent à détourner la colère sociale et à « droitiser » le débat. Le vote lepéniste n’est pas un vote fondamentalement protestataire. Il est majoritairement un vote d’adhésion à une vision de la société, à une conception des choses. Il s’inscrit dans un processus de conquête idéologique, culturelle et politique des esprits et des représentations.

Le projet de Marine Le Pen repose sur une vision autoritaire, disciplinaire, policière, répressive…etc. de l’Etat. Le social est complètement absent. Il ne parle pas non plus du service public. Son projet est fondé sur la division des victimes de la crise, sur l’exclusion d’une partie d’entre eux et sur la mise en accusation du plus pauvre et de la différence.

Il ne suffit plus aujourd’hui de dresser « un cordon sanitaire » autour du FN, en faisant jouer le réflexe démocratique et la diabolisation. Ce n’est plus suffisant. Combattre le FN aujourd’hui, c’est s’attaquer concrètement au débat d’idées, aux enjeux de son projet.

C’est en combattant ses thèses comme celles de toute la droite aujourd’hui, c’est en reconstruisant des solidarités actives entre les dominés, c’est en élaborant et en partageant un projet alternatif, en proposant de nouvelles pratiques politiques que nous ferons reculer, dans un même temps, la crise et l’influence du FN. C’est  à quoi s’attachent les communistes.

Le FN se nourrit de l’exaspération populaire. Il veut brouiller les pistes. Il prétend vouloir défendre les pauvres et les précaires, mais tout son programme c’est un soutien sans faille au capitalisme. Le Front National veut encore plus d’exonérations fiscales pour les grandes entreprises. Il veut culpabiliser les familles. Il s’en prend en permanence aux fonctionnaires, aux syndicalistes. Il ne dit pas un mot sur comment financer les dépenses sociales. Sa seule logique c’est de toujours accuser les mêmes, les immigrés, les pauvres, les précaires,…Tout serait de leur faute.

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