La « dette » de l’Etat à la Vendée
Beaucoup de lectrices et de lecteurs des Nouvelles de la Vendée s’en souviennent. Le mercredi 16 mars 2011, le PCF Vendée et le Front de gauche organisaient un rassemblement devant la Préfecture de la Vendée pour dénoncer le « racket » de l’Etat sur les finances du département. Nous avions alors annoncé que l’Etat devait 200 millions d’€uros à la Vendée.
A gauche, côté PS surtout, et à droite les leaders départements « rigolaient » de cette initiative et de ce qu’elle avait révélé. Les « communistes », comme chez ces gens-là il est bon ton de le dire, « racontent n’importe quoi ! » Patatras, voilà qu’aujourd’hui Bruno Retailleau s’enflamme devant le Conseil Général et lâche « Depuis 2008, nous aurions pu disposer de 220 millions de plus pour les finances départementales, si l’Etat avait tenu ses engagements». Ce qui était « une farce » des communistes prend aujourd’hui une toute autre dimension. (Les 20 millions d’écart entre Le chiffrage de 200 millions avancé par le PCF et celui du Président du Conseil Général –220 millions- s’expliquent par le fait qu’il y a une année supplémentaire de prise en compte).
Intervenant, le 16 mars 2011, au nom du PCF et du Front de gauche, Marie-Françoise Michenaud avait appelé à une large mobilisation politique et citoyenne pour que cet « argent » dû par l’Etat revienne en Vendée pour, entre autres, financer les politiques sociales et de solidarité ; pour relever le défi du droit à la santé pour tous ; pour aider les jeunes ménages à s’installer et à « entrer » dans l’emploi qualifié et bien rémunéré ; pour développer une grande politique de formation et d’égalité de droit. Cette mobilisation doit reprendre. C’est ce que propose le PCF.