Quelle belle semaine !

Les communistes ont tenu parole. Toute la semaine dernière, ils ont mené une contre offensive au Medef. Pierre Gattaz, le patron du MEDEF avait ordonné à ses troupes de manifester toute la semaine (du 1er au 5 décembre), pour faire état de leur « souffrance ». Samedi 6 décembre, en clôture de cette « belle semaine », il fallait bien un peu de « symbolisme » : les communistes ont alors mis Gattaz à l’eau. Histoire de lui rafraichir les idées. 

Les actions continuent. D’autres sont en préparation. C’est par l’action qu’il sera possible de réveiller les consciences, de redonner de l’espoir et de continuer à avancer.

Les patrons seraient des « malheureux », des « mal compris ».  Alors en Vendée, ils ont défilé vendredi 5 de la place Sully jusqu’à la préfecture, en scandant « libérez l’entreprise, libérez l’emploi ». C’est bien connu, les patrons n’en ont jamais assez ! Ce qu’ils demandent c’est plus de « liberté pour eux », c'est-à-dire plus de flexibilité, plus de recours à l’emploi précaire, moins de droits de regards et d’intervention pour leurs salariés, plus d’aides et moins de contrôle…

Sur leur parcours, juste avant d’être salués par le Président du Conseil Général, Bruno Retailleau, ils ont eu « l’agréable surprise » de rencontrer une délégation de militantes et militants communistes qui ont remis 400 exemplaires de la « lettre ouverte » aux chefs d’entreprises vendéennes. Une lettre qui développait les propositions des communistes. Finalement cette rencontre impromptue s’est plutôt bien passée.

Après ils ont rencontré le maire de la Roche sur Yon, Luc Bouard avant de se rendre à la Préfecture. Les patrons ont plus appris des arguments des communistes que du soutien qui leur a été apporté par les deux édiles locaux.

Toute la semaine les communistes ont distribué le journal du PCF, à la porte des grandes entreprises et sur les lieux de passage.