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Fagor-Brandt Vendée : Assez de tergiversations ! Il faut un acte fort du gouvernement de toute urgence.

Écrit par Anita Charrieau le . Publié dans Actualités

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Combien de temps va-t-on laisser les salariés de Fagor-Brandt en France dans le désarroi le plus complet ? Il est désormais à peu près clair que la grande coopérative Mondragon, la plus grande coopérative du monde, qui emploie plus de 83 000 salariés dans 250 sociétés dont les 4 ex-usines Brandt en France, n’a pas l’intention de leur porter secours, car selon son PDG « la main d’œuvre française coûte trop chère ».

La crise n’explique pas tout. Nous sommes ...

confrontés aujourd’hui à une redistribution des cartes à l’échelle mondiale dans toute l’industrie des biens d’équipements ménagers. La France, qui a été « championne » en  ce domaine, va-t-elle laisser filer l’occasion de se repositionner. Elle dispose d’atouts, de savoir-faire exceptionnels. Il faut les mettre au service de l’emploi et du développement économique durable.

Nous prenons acte de la démarche du Président du Conseil Général de la Vendée qui demande une « table ronde ». Toute initiative qui va dans le sens de mobiliser tous les acteurs, à commencer par les salariés qui ont des choses à dire et qui sont porteurs de propositions, est à prendre en compte. En ce qui nous concerne, nous demandons au gouvernement qu’il décide, il en a les moyens, une renationalisation provisoire de Brandt, ce qui aurait le double avantage :

D’une part, de stopper la liquidation de l’entreprise, 

D’autre part, d’enclencher un vaste projet de reconstitution d’une grande filière de l’électroménager et de la domotique.

Faut-il rappeler que c’est à l’époque de sa nationalisation, en 1982, qu’Esswein-Brandt a connu ses « heures de gloire ».

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