Esswein-Fagor-Brandt… Le soutien des communistes Yonnais à la résistance des salariés.
On lâche les carpes Place Napoléon, ça fait plutôt joli dans le tableau estival. A l’autre bout de la ville, c’est d’un tout autre « lâchage » dont il s’agit.
Les salariés, du moins ce qui l’en reste, de chez Esswein-Fagor, sont confrontés à l’ignominie de décideurs économiques qui n’ont qu’une seule idée en tête : la compétitivité. A ce titre, ils ont entrepris de dépecer l’usine des Ajoncs d’une partie essentielle de sa production. Cela se passe en plein mois de juillet, à la veille des congés d’été. La direction de Fagor-Brand prend exemple sur Hollande. Les « coups tordus », c’est ici et maintenant pendant l’été que ça commence !
Il va sans dire que la section du PCF du Pays Yonnais apporte tout son soutien aux salariés d’Esswein qui ont décidé de refuser de « démonter » leur outil de production.
Il y a quelques jours, le Président de la République, François Hollande, déclarait « La reprise est là ». De quelle « reprise » s’agit-il ? Nous sommes plutôt dans la continuité des mauvais coups. En 2012, nous avons « viré » Sarkozy. Aujourd’hui, nous sommes confrontés à une même politique.
Un an après le changement, l'aveuglement présidentiel et de ses soutiens en Vendée, est proprement ahurissant ! Alors que les emplois continuent d’être sacrifiés, les bourses repartent à la hausse. « Pourquoi s'en plaindre », assène le Président de la République. Comme le dit le député PS Jean-Marc Germain : « Nous voulons redonner du sens au capitalisme ». Comme ne cesse de le redire de son côté Sylviane Bulteau « nous sommes dans la bonne voie ». Tout est dit ! Alors, alors, dans ces conditions, le Medef n’a aucune raison de trembler.
Il y a urgence à changer de cap. Esswein représente le « symbolisme » de la fuite en avant dans le tout libéralisme. Ca se passe sous un gouvernement et sous une majorité socialiste-verte. Ca se passe dans une ville dirigée depuis plus de 40 ans par un PS hégémonique.
Les communistes, au cœur du Front de gauche appellent tous les hommes et les femmes qui se reconnaissent dans un véritable projet de gauche à se rassembler pour exiger ce changement de cap indispensable et à créer les conditions d’un renouveau de la gauche de transformation sociale. Ceci passe dans l’immédiat à faire échec par tous les moyens au « déménagement » d’Esswein.
Pour la section du PCF de la Roche sur Yon
Roberto Robin ; Anita Charrieau